Les "Oublié-e-s" de la Mémoire sont indignés d'apprendre que les façades de l’Espace de la diversité et de la laïcité et entre autres la Faculté de Droit Toulouse I ont été dégradés par des inscriptions homophobes, antisémites, racistes et néo-nazis dans la nuit du samedi 15 et dimanche 16 février 2014.
Nous sommes profondément choqués et nous condamnons avec la plus grande fermeté ces agissements inacceptables.
Après la résurgence de groupes d’extrême droite dans la manifestation "Jour de Colère" qui nous rappelle celles de février 1934, avec les autodafés que certains politiques voudraient faire avec les livres pour la jeunesse, nous voyons réapparaître des inscriptions de haine qui ont vécus sous le régime nazi sur des lieux publics, d'échanges et de fraternité.
Si nous ne prenons pas la mesure de ces actes menaçant les fondements de notre République, nous allons droit vers le chaos. Nous devons être vigilants et toujours lutter contre toutes les discriminations et pour le respect de l'être humain et sa dignité.
Il y a deux ans, Les "Oublié-e-s" de la Mémoire avaient inauguré avec la Ville de Toulouse, dans cet Espace de la diversité et de la laïcité où se trouve le Centre LGBT, une plaque en mémoire de Pierre Seel, déporté français pour motif d'homosexualité.
Nous devons dénoncer toujours et en tout lieu les mécanismes idéologiques qui ont conduits il y a 80 ans des millions de victimes à la déportation et à la mort.
Nous demandons aux services de police de faire la lumière le plus rapidement possible sur cette affaire pour que les auteurs de ces actes soient punis.
Les "Oublié-e-s" de la Mémoire sommes solidaires et soutenons nos ami-e-s Toulousain-e-s dans cette épreuve.